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10 mars : Saint Macaire de Jérusalem

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Evêque

 

Macaire de Jérusalem fut évêque de Jérusalem à partir de 311.

 

Il y défendit la foi contre les ariens.

 

À son instigation et à celle de Sainte Hélène, les Lieux Saints furent dégagés des temples païens qu’on avait bâtis sur leur emplacement, et c’est au cours de ces travaux qu’on retrouva la sainte Croix du Sauveur en 325.

 

En creusant, on découvrit plusieurs croix. Saint Macaire, demanda un signe pour savoir qu’elle était la croix du Christ. Une femme mourante fut amenée et déposée sur chaque croix. Sur l’une d’elles, elle fut guérie.

 

Cette Croix fut aussitôt déclarée comme celle de Jésus notre Sauveur.

 

Saint Macaire mourut vers 335 avant le Concile de Tyr.

 

Biographie

de Saint Macaire de Jérusalem.

 

La vraie Croix

authentifié par un miracle.

 

La découverte du Saint-Sépulcre

par Constantin.

 

Ordre Equestre

du Saint Sépulcre de Jérusalem.

 

Notions sur les Eglises d'orient.

 

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10 mars : Saint Vivien de Cappadoce (de Sébaste)

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Soldat et Martyr

 

Vivien de Sébaste fut l'un des Quarante martyrs de Sébaste (aujourd'hui Sivas en Turquie) qui souffrirent le martyr sous Licinius en 324.

 

Des soldats de la XIIème légion dite Fulminante,  stationnée à Mélitène (actuellement Malatya en Turquie) furent condamnés à périr de froid, attachés nus sur un étang gelé, le 9 mars 320, à Sébaste (aujourd’hui Sivas en Turquie).  Quarante soldats périrent ainsi, dont Vivien en priant .

 

Prière des quarante martyrs de Sébaste :

"Seigneur, le froid est rigoureux, mais le paradis est doux. Après un tourment de quelques heures, nous nous réchaufferons pour toujours dans le sein d’Abraham."

 

Source : cnewsmatin

 

Biographie

de Saint Vivien de Sébaste.

 

Tropaire

à saint Vivien. 

 

Liturgie traditionnelle

des Quarante martyrs.

 

 





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Mois de Saint Joseph : la modestie de St Joseph : 10ème jour

 

Saint Joseph, qui vous condamnâtes à un dur exil pour soustraire à la fureur d'Hérode le précieux dépôt que le cile vous aviat confié, priez pour nous.

 

Cette vertu qui règle les mouvements extérieurs de notre corps, notre façon de parler, la manière de nous habiller, doit surtout nous être chère parce que par elle nous édifions le prochain.

 

Saint Joseph était d'une rare modestie parce qu'il ne rapportait rien à lui-même. Pénètré de la présence de Dieu, les yeux toujours fixés sur l'adorable Enfant dont il avait la tutelle, il ne songeait qu'à lui et n'aimait que lui. Son esprit intérieur indiquait assez combien sa modestie devait être parfaite.

 

Accoutumons-nous à vivre dans les mêmes sentiments; la modestie charme et plaît toujours; et évitons surtout les allures mondaines si contraires à l'esprit chrétien.

 

Saint Patriarche, je me réjouis de votre bonheur et de votre gloire. Vous qui avez été jugé digne de commander comme père à Jésus et de vous faire obéir par celui à qui le ciel et la terre obéissent, je vous promets de vous honorer chaque jour par quelque hommage spécial.

 

Au nom de la douce compagnie de Jésus et Marie dont vous avez joui pendant votre vie, protégez-moi toujours pendant le cours de la mienne.

 

Au nom de l'assistance que Jésus et Marie vous ont donnée à votre mort, protégez-moi spécialement à ma dernière heure et faites que je puisse en votre compagnie, louer et aimer Dieu pendant toute l'éternité. Ainsi soit-il.

 

Pieuse maxime :

L'humble rusticité est plus agrable à Dieu qu'une adresse et une civilité orgueilleuses.

 

Les quatre mois réunis, abbé Guillaume, Imprimerie Zech et Fils, 1890

 







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L'éternelle vie et la profondeur de l'âme par Fr. Garrigou-Lagrange : 10 mars

 

CINQUIÈME PARTIE

 

CHAPITRE II - QUELLE EST LA NATURE DE L'ÉTERNELLE BÉATITUDE ?

 

L'OBJET DE LA VISION BÉATIFIQUE

 

Ils contemplent cette éminente simplicité de Dieu, cette pureté et cette sainteté absolue, condensation de toutes les perfections sans trace d'aucune imperfection.

 

Du même et unique regard intellectuel, jamais interrompu, ils voient aussi l'infinie fécondité de la nature divine s'épanouissant en trois Personnes, l'éternelle génération du Verbe, « splendeur du Père et figure de sa substance, » l'ineffable spiration du Saint Esprit, terme de l'amour mutuel du Père et du Fils, qui éternellement les unit dans la plus intime diffusion d'eux-mêmes.

 

Tel est l'objet premier de la vision béatifique.

 

Ici-bas nous ne pouvons qu'énumérer les perfections divines, les unes après les autres, et nous ne voyons pas de quelle manière intime elles se concilient ; comment l'infinie bonté s'unit à la permission du mal et parfois d'une malice effroyable ; nous disons justement que Dieu ne permet le mal que pour un plus grand bien, mais ce plus grand bien nous ne le voyons pas encore à découvert.

 

Alors au contraire, au ciel, tout s'éclairera. Nous verrons tout le prix des épreuves subies, de même nous verrons comment se concilient intimement l'infinie justice si redoutable et la tendresse de l'infinie Miséricorde, comment elles se concilient dans l'amour incréé de la divine Bonté ; car celle-ci est essentiellement diffusive de soi, c'est le principe de la Miséricorde ; et d'autre part cette infinie Bonté a droit à être aimée par-dessus tout ; c'est le principe de la justice.

 

Nous sommes ici-bas comme un homme qui connaîtrait les sept couleurs de l'arc-en-ciel, mais qui n'aurait jamais vu la lumière blanche. Au ciel nous verrons la Lumière incréée et par là même comment les perfections divines les plus différentes se concilient en elle et ne font qu'un.

 

Mais les bienheureux voient aussi en Dieu, in Verbo, la sainte humanité que le Fils unique a assumée pour toujours pour notre salut.

 

Ils contemplent en elle la grâce d'union hypostatique, la plénitude de grâce, de gloire et de charité de la sainte âme de Jésus, la valeur infinie de ses actes théandriques, le prix sans mesure du mystère de la Rédemption, son rayonnement, la valeur infinie de chaque Messe, la vitalité surnaturelle de tout le corps mystique, de l'Église triomphante, souffrante et militante.

 

Ils voient avec admiration ce qui appartient au Christ comme Prêtre pour l'éternité, comme juge des vivants et des morts, comme Roi universel de toutes les créatures et comme Père des pauvres.

 

Par la même vision béatifique les saints contemplent en Dieu l'éminente dignité de la Mère de Dieu, sa plénitude de grâce, ses vertus, ses dons, sa médiation universelle de corédemptrice.

 

Et puisque la béatitude est un état parfait qui comporte la réunion de tous les biens légitimes, chaque saint au ciel connaît en Dieu les autres bienheureux, surtout ceux qu'il a connus précédemment et qu'il a surnaturellement aimés.

 

Source :

Livres-mystiques.com

 

Saints du : 

10 mars 2021

 



















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Mois de Saint Joseph : la patience de St Joseph : 9ème jour

 

Saint Joseph, qui partageâtes avec Marie l'honneur d'offrir Jésus dans le temple, priez pour nous.

 

Les moments de tristesse et de dégoût sont fréquents dans la vie; ils sont de toutes les heures, de tous les états et de toutes les conditions.

 

La patience consiste à poursuivre paisiblement la tâche journalière, sans se plaindre des difficultés et en acceptant tous les ennuis.

 

Saint Joseph, pas plus qu'aucun autre mortel, n'a été exempt des peines quotidiennes, mais toujours il les a supportés sans murmure; un regard de Jésus suffisait pour l'encourager.

 

Imitons-le, et quand nous sentirons nos forces faiblir, jetons les yeux sur le divin Crucifié pour lui demander, à l'exemple de Joseph, de supporter avec patience, toutes les peines de la vie. 

 

Grand Saint Joseph, digne entre tous les saints par vos vertus et votre puissante intercession, je vous prends pour mon avocat auprès de Jésus  et de Marie; je vous choisis pour mon protecteur et mon père; je veux avoir recours à vous dans tous mes besoins.

 

Accordez-moi, je vous en conjure, votre protection spéciale; recevez-moi au nombre de vos plus dévoués serviteurs; soyez-moi favorable auprès de Dieu et ne m'abandonnez pas à l'heure de la mort. Ainsi soit-il.

 

Pieuse maxime :

Il y a plus de sécurité dans l'abnégation, la mortification, et d'autres vertus semblables, que dans l'abondance des larmes. 

 

Les quatre mois réunis, abbé Guillaume, Imprimerie Zech et Fils, 1890

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9 mars : Saint Dominique Savio

: 

 

Dominique Savio naquit dans le Piémont, en Italie à Riva di Chieri,

le 2 avril 1842.

 

A sept ans il fit sa première communion, En 1854, Don Bosco en visite

dans sa région, entendit parler de ce jeune garçon très pieux et après

l'avoir rencontré, il décida de le prendre à l'Oratoire Saint François de

Sales, à Turin avec 115 autres enfants.

 

Dominique confia à Don Bosco son désir de devenir Saint. Un jour, après

avoir réussi à réconcilier deux enfants qui avaient décidé de se battre vio-

lemment, il décida de fonder la Compagnie de l'Immaculée Conception. Il

tomba malade gravement en 1856 et mourut de la tuberculose le 9 mars 1857.

 

Il est le saint Protecteur des jeunes déliquants et des petits chanteurs.

 

Son prénom vient du latin qui signifie "celui qui est consacré au Seigneur"

 

Biographie

de saint Dominique Savio.

 

Litanies

de Saint Dominique Savio.

 

Prière

de Saint Dominique Savio .

 

Neuvaine

à Saint Dominique Savio.

 

Prière

à Saint Dominique Savio.

 



















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9 mars : Sainte Françoise Romaine

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Veuve

 

Elle naquit en 1384 à Rome, où elle consacra sa vie d'épouse et mère à la prière et à l'aide des malheureux.

 

Elle fonda la Congrégation des Oblates de Marie.

 

Elle mourut le 9 mars 1440 en disant :

« Le ciel s’ouvre, les anges descendent, l’Archange a fini sa tâche, il est debout devant moi et me fait signe de le suivre. »

 

Elle a été canonisée en 1608.

 

Elle est la sainte Protectrice des automobilistes et des veuves.

Son prénom vient de l'allemand qui signifie  "franche" "libre" ou "Française".

 

Le Traité de l'Enfer

de Sainte Françoise Romaine.

 

Prière

à Sainte Françoise Romaine.

 

Litanies

des Saints exorcistes.

 

La liturgie traditionnelle

pour sa fête.

 

Une biographie

de Sainte Françoise.

 

visite de Benoît XVI

 

au monastère de To de Specchi.

 

Prière office

, oratoire du Monastère Sainte Françoise Romaine .

 

Sainte Françoise Romaine,

sous le regard d'un ange

.

 

Monastère

Sainte Françoise Romaine du Bec Hellouin.

 

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9 mars : Sainte Catherine de Bologne

:

 

Religieuse

 

Catherine naquit à Bologne en 1413. Elle reçut une éducation religieuse et philosophique, à la cour de Nicolas III de Ferrare.

 

Elle fit le choix de ne pas se marier et choisit une vie faite de prières et d'oeuvres de charité. Suivant le conseil de Franciscains elle entra chez les Clarisses et prononça ses voeux en 1432.

 

Elle fut chargé de la formation des novices. elle fut favorisée de visions, d'extases, mais aussi de tentations, de doutes. Elle bénéficia d'une vision de Marie la nuit de Noël 1445 avec l'Enfant Jésus. Elle vit aussi François d'Assise qui lui montrait ses stigmates.

 

En 1455, fut désignée comme abbesse de la nouvelle fondation. Elle mourut à Bologne le 9 mars 1463.

 

Sainte Catherine de Bologne à ses soeurs :

Quand je veux obtenir quelque grâce du Père Eternel, je prie les âmes du Purgatoire de les lui demander en mon nom, et par leur intercession j'obtiens toujours ce que je veux.

 

Biographie

de Sainte  Catherine de Bologne.

 

Catéchèse

du Pape Benoît XVI le 29 décembre 2010.

 

Prières

de Sainte Catherine de Bologne.

 

Visions

de Sainte Catherine de Bologne.

 

Vie

de Sainte Catherine de Bologne.

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L'éternelle vie et la profondeur de l'âme par Fr. Garrigou-Lagrange : 9 mars

 

CINQUIÈME PARTIE

CHAPITRE II - QUELLE EST LA NATURE DE L'ÉTERNELLE BÉATITUDE ?

 

LA LUMIÈRE DE GLOIRE PRINCIPE DE LA VISION BÉATIFIQUE

 

Cette vision intuitive et immédiate atteint ainsi l'objet même de la vision incréée que Dieu a de lui-même ; elle l'atteint moins parfaitement que Lui, mais elle l'atteint.

 

Comment cela est-il possible ? Ce serait absolument impossible pour toute intelligence créée et créable laissée à ses seules forces naturelles, car ces forces sont proportionnées à leur objet naturel, lequel est infiniment inférieur à l'objet propre de l'intelligence divine. L'intelligence créée, si haute soit-elle, a donc besoin d'une lumière surnaturelle qui l'élève, qui la fortifie, pour qu'elle devienne capable de voir Dieu tel qu'il est en soi ; autrement elle serait devant lui, comme l'oiseau de nuit devant le soleil, elle ne pourrait le voir ( Cf. SAINT THOMAS, Ia, q. 12, a. 4 et 5.). Cette lumière, reçue d'une façon permanente dans l'intelligence des bienheureux, est appelée lumière de gloire, et elle est en eux plus ou moins intense, selon le degré de leurs mérites et de leur charité. Le Concile de Vienne (Denz. 475) a condamné ceux qui prétendaient que «l'âme humaine n'a pas besoin d'être élevée par la lumière de gloire pour voir Dieu et jouir saintement de Lui ».

 

La vision béatifique procède ainsi de la faculté intellectuelle des bienheureux comme de son principe radical, et elle procède de la lumière de gloire comme de son principe prochain, qui surélève jusqu'à la vitalité de notre intelligence pour lui donner une vie nouvelle. Ainsi la vertu infuse de charité surélève la vitalité de notre volonté.

 

La lumière de gloire et la charité infuse, reçues dans nos deux facultés supérieures, dérivent de la grâce sanctifiante consommée, reçue comme une greffe divine en l'essence même de l'âme. On voit dès lors de mieux en mieux que la grâce sanctifiante mérite d'être appelée participation de la nature divine, car elle est un principe radical d'opérations, qui, lorsqu'il est pleinement développé, nous rend capables de voir Dieu immédiatement comme il se voit. En Dieu, la nature divine est le principe des opérations strictement divines, comme la vision incréée de lui-même ; dans l'âme juste au ciel, la grâce sanctifiante est principe radical de la vision intuitive de la divine essence, vision qui a le même objet que la connaissance incréée, sans pourtant le pénétrer aussi profondément.

 

L'OBJET DE LA VISION BÉATIFIQUE

 

L'objet premier et essentiel est Dieu même ; l'objet secondaire, ce sont les créatures connues en Dieu. Les bienheureux voient clairement et intuitivement Dieu même tel qu'il est, c'est-à-dire : son essence, ses attributs et les trois personnes divines. Le Concile de Florence (Denz. 693) dit : « intuentur clare ipsum Deum trinum et unam sicuti est ». Par là la vision béatifique dépasse immensément non seulement la plus sublime philosophie, mais la connaissance naturelle des anges les plus élevés et de tout ange créable. Les bienheureux voient toutes les perfections divines concentrées et harmonisées dans leur source commune, dans l'Essence divine qui les contient éminemment et formellement, plus et mieux que la lumière blanche ne contient les sept couleurs de l'arc-en-ciel. Ils voient aussi comment la Miséricorde la plus tendre et la justice la plus inflexible procèdent d'un seul et même Amour, infiniment généreux et infiniment saint ; comment la même qualité éminente d'amour identifie en soi des attributs en apparence si opposés. Les bienheureux voient comment la Miséricorde et la justice s'unissent de façons variées en toutes les oeuvres de Dieu. Ils voient comment l'Amour incréé, même en son bon plaisir le plus libre, s'identifie avec la pure Sagesse, comment rien n'est en lui qui ne soit sage, et comment rien n'est dans la divine Sagesse qui ne se convertisse en amour. Ils voient comment cet Amour s'identifie avec le Souverain Bien toujours aimé de toute éternité, comment la divine Sagesse s'identifie avec la Vérité première toujours connue, comment toutes ces perfections ne font qu'un dans l'essence même de Celui qui est.

 

Source :

Livres-mystiques.com

 

Saints du : 

9 mars 2021

 



















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8 mars : Saint Jean de Dieu

:

 

Religieux

 

Il naquit au Portugal à Montemor o Novo en 1495.

 

Il se convertit tardivement à quarante ans. Il sentit sa vocation auprès des plus pauvres et des malades.

 

Il transforma sa maison en hôpital. Il mourut en 1550.

 

Il est le saint Protecteur des malades et particulièrement des cardiaques, des infirmiers, des médecins, libraires, relieurs et du personnel des hôpitaux.

 

Son prénom vient de l'hébreu qui signifie " Dieu a été Miséricordieux" ou bien " don de Dieu"

 

Neuvaine

à Saint Jean de Dieu.

 

Prières

de Saint Jean de Dieu.

 

Biographie

de Saint Jean de Dieu.

 

Liturgie traditionnelle

pour la fête de St Jean de Dieu.

 

Ordre Hospitalier de Saint Jean de Dieu

 

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8 mars : Saint Pierre Henri Dorie

:

 

Prêtre et Martyr

 

Pierre-Henri Dorie naquit le 23 septembre 1839 à Saint-Hilaire-de-Talmont en Vendée.

 

À l’âge de dix ans, il demanda à entrer au petit séminaire de la Bauduère à Olonne. Il poursuivit ses études au grand séminaire de Luçon, de 1860 à 1862, puis attiré par les missions lointaines, présenta sa candidature et fut admis au séminaire des Missions Étrangères de Paris, rue du Bac.

 

Le 21 mai 1864, il fut ordonné prêtre. En 1864, il s'embarqua avec d'autres jeunes prêtres pour l'Egypte.  Au Caire, ils embarquèrent vers l'Orient. Arrivés à Ceylan ils poursuivirent pour Singapour, Saïgon, puis Hong Kong.

 

Pierre-Henri débarqua clandestinement en Corée avec quatre autres missionnaires. Pendant quinze jours, ils vécurent cachés par l’évêque dans une cabane. Henri Dorie fut affectée à la communauté chrétienne de Sonkol, située à sept lieues de là, mais par prudence, il continua à se cacher.

 

Dans la dernière lettre qu'il adressa à ses parents, Kim (le Père spirituel), c'est ainsi que l'appellaient les Coréens, exprima son bonheur et son espérance en cette nation qu'il pensait devenir bientôt un pays de paix.

 

Comme les Russes menaçaient le pays, le gouverneur de Corée décrèta un édit de persécution. Le 23 février 1866, l'évêque Berneux fut incarcéré et un arrêt de mort pris à son encontre et de huit autres missionnaires. Henri Dorie ne s'enfuit pas, on le jetta en prison le 28 février 1866.

 

Le 8 mars 1866, Mgr Berneux et les pères Henri Dorie, Just de Bretenières et Louis Beaulieu furent conduits à l'extérieur de la ville de Séoul. Devant une foule immense, ils furent torturés à coup de rotin et on leur brisa les jambes avant de les décapiter d’un coup de sabre.

 

Biographie

de Saint Pierre Henri Dorie.

 

Biographie

des Saints Martyrs de Corée.

 



















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8 mars : Saints Marytrs de Corée

:

 

Religieux 

 

Les cent-trois martyrs de Corée forment un groupe de victimes des persécutions religieuses à l'encontre de l'Église catholique qui ont eu lieu pendant le XIXe siècle en Corée au temps de la dynastie Joseon.

 

Au moins huit mille fidèles furent tués pendant cette période de persécution, dont cent-trois ont été canonisés le 6 mai 1984.

 

Source :

Wikipédia

 

Liste des 103  Martyrs

de Corée.

 

Biographie

des Saints Martyrs de Corée.

 

Martyrs

de Corée des Missions Etrangères.

 

Prière

pour les Prêtres.

 



















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Mois de Saint Joseph : la simplicité de St Joseph : 8ème jour

 

Saint Joseph, qui avez si souvent porté dans vos bras celui dont la vue fait le bonheur des Anges, priez pour nous.

 

Voulant proposer à ses disciples un modèle de simplicité, le Sauveur leur disait : Si vous ne devenez pas comme les petits enfants, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux.

 

C'est, en effet, cette simplicité d'enfance, qui fait qu'elle suit son premier mouvement sans arrière-pensée, qui plaît à Dieu.

Cette vertu était de l'essence même du caractère de Joseph. Il voit les choses telles qu'elles s'offrent à lui, sans dissimulation, et sans scruter les causes qui sont les secrets de Dieu.

 

Prions le Seigneur de nous octroyer cette simplicité de l'enfance, que possédait Saint Joseph et qui donne la droiture et le détachement nécessaires au salut.

 

Glorieux Saint Joseph, rendez-nous participant des clartés célestes dont vous avez toujours joui. Que jamais nous ne perdions de vue ce beau ciel qui nous est promis par Jésus.

 

Que nous regardions toujours cette vie comme un court passage à une éternité bienheureuse. Que nos yeux s'élèvent constamment au-dessus de cette misérable terre et ne s'attachent qu'aux biens qui ne finiront point. Que nous servirait-il de posséder l'univers entier, si nous venions à tomber dans la perdition. Avec votre appui vous nous préserverez de ce danger. Ainsi soit-il.

 

Pieuse maxime :

L'âme à toujours plus de joie et de contentement intérieur, quand le corps est privé des commodités et des récréations, que lorsqu'il les a en grande abondance.

 

Les quatre mois réunis, abbé Guillaume, Imprimerie Zech et Fils, 1890

 







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L'éternelle vie et la profondeur de l'âme par Fr. Garrigou-Lagrange : 8 mars

 

CINQUIÈME PARTIE

CHAPITRE II - QUELLE EST LA NATURE DE L'ÉTERNELLE BÉATITUDE ?

 

ELLE EST INTUITIVE ET IMMÉDIATE

 

Comme le montre saint Thomas (Ia, q. 12, a. 2), entre Dieu et nous, il n'y aura même pas l'intermédiaire d'une idée, car toute idée créée, même infuse, si élevée qu'on la suppose, serait toujours une participation limitée de la vérité et ne pourrait donc représenter tel qu'il est en soi Celui qui est l'Être même, la vérité infinie, la sagesse sans borne, la source infiniment lumineuse de tout savoir. Jamais une idée créée ne pourrait représenter tel qu'il est en soi celui qui est la Pensée même, l'« Ipsum intelligere subsistens », un pur éclair intellectuel éternellement subsistant.

 

Ainsi le verre d'un enfant, dit saint Augustin, ne peut contenir l'océan. Parfois dans un orage, la nuit, nous voyons un éclair d'une extrémité du ciel à l'autre, pensons à un éclair non pas sensible, mais intellectuel, à un éclair de génie, mais éternellement subsistant, qui serait la Vérité même, la Sagesse même, et qui serait en même temps une vive flamme d'amour, l'Amour même ; nous aurons quelque idée de Dieu.

 

Nous ne pourrons pas non plus, disent les thomistes, exprimer notre contemplation en une parole, même en une parole intérieure, en un verbe mental, car ce verbe créé et fini ne pourrait exprimer l'Infini tel qu'il est en soi. Cette contemplation immédiate nous absorbera en quelque sorte en Dieu, en nous laissant sans parole pour la traduire, car un seul verbe peut exprimer parfaitement l'essence divine le Verbe engendré de toute éternité par le Père. L'essence divine étant souverainement intelligible par elle-même et plus intime à nous que nous-mêmes, jouera en notre intelligence fortifiée et éclairée le rôle d'idée imprimée et exprimée (Cf. SAINT-THOMAS, Ia, q. 12, a. 2, et ses commentateurs CAJETAN, JEAN DE SAINT THOMAS, GONET, SALMANTICENSES, BILLUART : l'essence divine elle-même joue ici le rôle d'espèce impresse et d'espèce expresse ou verbe mental. Cf. Dict. Théol. Cath., art. Intuitive (vision) c. 2375-2380.

 

Les théologiens ont souvent comparé cette union si intime dans l'ordre de la connaissance à ce qu'est, dans l'ordre de l'être, l'union hypostatique de l'humanité de Jésus et de la personne du Verbe, qui la termine et la possède. Si la seconde de ces deux unions n'est pas impossible, la première, à plus forte raison, doit être possible elle aussi. ). On ne peut concevoir dans l'ordre de la connaissance une union plus intime quoiqu'elle comporte des degrés divers.

 

Dès ici-bas, lorsque nous sommes devant un spectacle sublime, nous ne trouvons pas de paroles pour l'exprimer, nous disons qu'il est ineffable ou indicible ; à plus forte raison lorsque nous verrons Dieu face à face.

 

Intuitive et absolument immédiate, cette vision ne sera pourtant pas compréhensive, comme celle que Dieu a de lui-même. Lui seul, peut se connaître autant qu'il est connaissable. Il n'y a point là de contradiction : ici-bas plusieurs personnes voient le même paysage plus ou moins bien, selon qu'elles ont une vue plus ou moins bonne, chacune pourtant voit tout le paysage. De même plusieurs intelligences saisissent plus ou moins profondément la même vérité énoncée, selon qu'elles sont plus ou moins pénétrantes.

 

Chacune saisit toute la proposition énoncée (sujet, verbe et attribut), mais plus ou moins parfaitement. De même au ciel tous les bienheureux voient Dieu immédiatement, mais avec une pénétration différente proportionnée à leurs mérites, et jamais aussi profondément que Dieu même qui se connaît, autant qu'il est connaissable, en tout ce qu'il est, en tout ce qu'il peut, en tout ce qu'il veut. ( Cf. SAINT THOMAS Ia, q. 12, a. 6 et 7. Dieu, disent les théologiens, est vu totus, sed nom totaliter par les bienheureux.)

 

Source :

Li

vres-mystiques.com

 

Saints du : 

8 mars 2021

 



















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7 mars : Saint Nathan

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Prophète de l'Ancien testament

 

Deuxième Livre de Samuel Chapitre 7

 

1 Lorsque le roi fut établi dans sa maison et que Yahweh lui eut donné du repos en le délivrant de tous ses ennemis à l'entour,

2 le roi dit à Nathan le prophète: « Vois donc! J'habite dans une maison de cèdre, et l'arche de Dieu habite au milieu de la tente! »

3 Nathan répondit au roi: « Va, fais tout ce que tu as dans le coeur, car Yahweh est avec toi. »

4 Cette nuit-là, la parole de Yahweh fut adressée à Nathan en ces termes:

5 « Va dire à mon serviteur, à David: Ainsi parle Yahweh: Est-ce toi qui me bâtirais une maison pour que j'y habite?

6 Car je n'ai point habité dans une maison depuis le jour où j'ai fait monter d'Egypte les enfants d'Israël jusqu'à ce jour; j'ai voyagé sous une tente et dans un tabernacle.

7 Pendant tout le temps que j'ai voyagé avec tous les enfants d'Israël, ai-je dit un mot à l'un des chefs d'Israël à qui j'ai ordonné de paître mon peuple d'Israël, en disant: Pourquoi ne me bâtissez-vous pas une maison de cèdre?

8 Maintenant, tu diras à mon serviteur, à David: Ainsi parle Yahweh des armées: Je t'ai pris au pâturage, derrière les brebis, pour être prince sur mon peuple, sur Israël;

9 j'ai été avec toi partout où tu allais, j'ai exterminé tous tes ennemis devant toi, et je t'ai fait un grand nom, comme le nom des grands qui sont sur la terre;

10 j'ai assigné un lieu à mon peuple, à Israël, et je l'ai planté, et il habite chez lui, et il ne sera plus troublé, et les fils d'iniquité ne l'opprimeront plus, comme autrefois

11 et comme au jour où j'avais établi des juges sur mon peuple d'Israël. Je t'ai accordé du repos en te délivrant de tous tes ennemis. Et Yahweh t'annonce qu'il te fera une maison. (...)

Lire

 

Biographie

de Saint Nathan Prophète

 

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7 mars : Saintes Félicité et Perpétue

:

 

Martyres

 

Perpétue et Félicité furent parmi les premières martyres chrétiennes d'Afrique romaine dont la mort fut documentée.

Perpétue fut sans doute arrêtée à la suite d'une dénonciation, elle fut jugée par le procurateur de la province qui remplaçait momentanément l'habituel proconsul.

 

Les soldats l'amènent de Tebourba chargée de chaînes; jeune mariée, elle tint entre les bras son enfant qu'elle allaitait encore ; on la jeta dans les prisons de Byrsa. Son père se précipita à ses pieds pour obtenir qu'elle renia sa foi, on lui signifia qu'elle allait laisser orpheline la créature innocente à laquelle elle venait de donner le jour, tout ceci en vain, car elle résista aux prières comme aux menaces.

 

On la condamna aux bêtes. On la traîna à l'amphithéâtre au milieu des insultes de la foule, avec sa servante Félicité qui trois jours auparavant dans sa prison, avait mis au monde une petite fille ; on les exposa, entourées de filets, à la fureur d'une vache sauvage qui s'acharna sur elles sans parvenir à les tuer.  Il fallut que le fer les achèva et que l'homme accomplit ce que les bêtes ne voulurent point parfaire.

Source : wikipédia

 

Fêtées le 1er février dans les Eglises d'orient

 

Biographie

de Félicité et Perpétue.

 

Hymne

de Saintes Félicité et Perpétue.

 

Prière Eucharistique

de la messe.

 

Prière pour une femme enceinte

qui va accoucher.

 

Mystérieuse prière

à Sainte Perpétue.

 

Actes des martyres

de Perpétue et Félicité.

 

Physionomies

de sainte Perpétue et sainte Félicité.

 

Liturgie traditionnelle

de Sainte Perpétue et Félicité.

                                                                                          

                                                                                                                                  

                                            

                                                                                          

                                                                                                                                  

                                            

 

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Mois de Saint Joseph : la chasteté de St Joseph: 7ème jour

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Saint Joseph, qui fûtes avec Marie le premier adorateur de Jésus naissant, priez pour nous. 

 

Cette noble vertu fut le plus bel apanage de Saint Joseph. Il fut plus que chaste, il fut vierge de corps et d'esprit; ainsi le représente-t-on portant un lis éclatant de blancheur. Eût-il pu être autrement ?

 

Jésus l'innocence même, fût confié par Dieu à Marie et à Joseph, et pourrait-on concevoir la Mère du Sauveur et son père nourricier, sans être l'un et l'autre, les plus parfaits modèles de la belle vertu de pureté.

 

Aimons l(innocence plus que la vie. Nous la portons dans des vases bien fragiles, et il faut veiller à sa conservation avec une constante vigilance.

Prions pour que la grâce de Dieu l'environne d'un inexpugnable rempart.

 

O Grand saint Joseph, notre bienheureux Père, c'est votre pureté qui vous a rendu agréable à Dieu.

Je souhaite de tout mon coeur pouvoir imiter votre exemple. Puissé-je un jour chanter vos louanges dans le ciel avec notre Mère, la Reine du ciel et de la terre et tous les saints qui vous entourent. Ainsi soit-il.

 

Pieuse maxime :

La perfection ne consiste pas dans les délices ni dans les joies spirituelles mais en la grandeur de l'amour de Dieu.

 

Les quatre mois réunis, abbé Guillaume, Imprimerie Zech et Fils, 1890

 







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L'éternelle vie et la profondeur de l'âme par Fr. Garrigou-Lagrange : 7 mars

 

CINQUIÈME PARTIE

CHAPITRE II - QUELLE EST LA NATURE DE L'ÉTERNELLE BÉATITUDE ?

 

LA BÉATITUDE FORMELLE

 

Saint Augustin dans ses Confessions, l. IX, c. X, rapportant son entretien avec sa mère à Ostie, sur le royaume des cieux, a écrit : « Si toutes les choses se taisaient après nous avoir parlé du Créateur, et que Lui seul nous parlât, non plus par elles, mais par lui-même, comme à présent notre âme s'élève par le vol de sa pensée jusqu'à la sagesse éternelle ; si cette sublime contemplation pouvait continuer, et que toutes les autres vues de l'esprit ayant cessé, celle-là seule absorbât l'âme et la comblât d'une joie tout intérieure et toute divine, et que la vie éternelle fut semblable à ce ravissement en Dieu, que nous venons d'éprouver pour un moment, et après lequel notre âme soupire encore, ne serait-ce pas là l'accomplissement de cette parole : Entrez dans la joie de votre Seigneur ?

 

De fait la béatitude céleste sera la consommation de l'union transformante dont parlent sainte Thérèse et saint Jean de la Croix, la consommation de cette union par laquelle l'âme juste déifiée se fond en quelque sorte en Dieu. Au ciel cette fusion se fera par la vision immédiate et l'amour ; l'âme restera pourtant inférieure à Dieu par sa nature créée, car Dieu seul est l'Être même, « Celui qui est », et en comparaison de lui nous sommes toujours comme n'étant pas. Il conservera éternellement aux âmes justes, par son amour, leur être naturel et leur être de grâce, en les attirant incessamment à Lui. Il sera éternellement en elles, et il est encore plus vrai de dire, qu'elles seront éternellement en Lui.

 

CHAPITRE III - L'EXCELLENCE DE LA VISION BÉATIFIQUE

 

Pour se faire une juste idée de cette vision, il faut voir en quel sens elle est immédiate, quel est son principe, et puis quel est son objet premier et son objet secondaire. (Cf. SAINT THOMAS, Ia, q. 12, toute cette question et Commentaires. de CAJETAN, de JEAN DE SAINT-THOMAS, etc. Voir aussi Dict. Théol. Cath. art Intuitive (vision) par A. MICHEL.)

 

ELLE EST INTUITIVE ET IMMÉDIATE

 

Comme l'enseigne l'Église par Benoît XII (Denz. 530), cet acte d'intelligence est une vision claire, intuitive, immédiate de l'essence divine ; sans être compréhensive, elle nous fait connaître Dieu « sicuti est » tel qu'il est en lui-même.

 

Par sa clarté, cette vision se distingue de la connaissance obscure que nous avons de Dieu soit par la raison, soit par la foi.

 

Par son caractère intuitif et immédiat, cette vision est immensément supérieure à toute connaissance abstraite, discursive, analogique, qui n'atteint Dieu qu'en partant de ses effets. Elle est très au-dessus de toute abstraction, de tout raisonnement, de toute analogie, c'est l'intuition immédiate de la Réalité suprême du Dieu vivant. Elle dépasse aussi de beaucoup toutes les visions même intellectuelles que reçoivent ici-bas quelques grands mystiques et qui restent dans l'ordre de la foi, car elles ne donnent pas encore l'évidence intrinsèque de la Trinité. La vision béatifique donne au contraire cette évidence et montre que si Dieu n'était pas trine, il ne serait pas Dieu.

 

Nous sommes donc appelés à voir Dieu non pas seulement dans le miroir des créatures si parfaites soient-elles, non pas seulement par son rayonnement dans le monde des anges, mais à le voir immédiatement sans l'intermédiaire d'aucune créature dont la vue s'interposerait, mieux même que nous ne voyons les personnes avec lesquelles nous parlons, car Dieu étant tout spirituel sera intimement présent dans notre intelligence qu'il éclairera et fortifiera pour lui donner la force de le voir.

 

Source :

Livres-mystiques.com

 

Saints du : 

7 mars 2021

 



















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6 mars : Sainte Colette de Corbie

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Religieuse

 

Colette de Corbie naquit le 13 janvier 1381 à Corbie, en Picardie dans une famille très pieuse. Son père était menuisier à l'abbaye de Corbie. Alors que le couple ne pouvait pas avoir d'enfant, ils firent une prière à Saint Nicolas et Colette naquit neuf mois plus tard d'une mère âgée de 60 ans. Elle reçut pour nom de baptême Nicolette mais le diminutif de Colette passa à la postérité.

 

Son enfance fut emprunte d'une piété remarquable faite de jeûnes fréquents, de prières et de mortifications. A l'âge de 18 ans, elle entra dans les Ordres chez Les Beguines de Corbie, une année. Puis elle vécut comme ermite dans un reclusoir pendant trois ans.

 

Elle eut des visions de Saint François d'Assise. Refusant de croire à celles-ci, elle fut frappée de cécité et de mutisme. Acceptant enfin sa mission, elle guérit et se mit à écrire ce qui lui avait été révélé.

 

En 1406, une bulle pontificale délia Colette de son vœu de réclusion et l'autorisa à fonder un couvent réformé dans les diocèses d'Amiens, de Noyon ou de Paris. Elle réforma l'Ordre des Clarisses qu'elle enrichit d'une nouvelle Règle.

 

Elle mourut le 6 mars 1447 à Gand, en Flandre. Elle fut béatifiée en 1625 et fut canonisée par le pape Pie VII le 24 mai 1807.

 

Paroles de Sainte Colette de Corbie :

« Aimez la pauvreté comme votre plus précieux trésor….c’est le plus riche des héritages que saint François nous ait légué. Vivez et mourrez pauvres comme fit notre doux Sauveur en croix… » Dans l’obéissance : « …dans laquelle se montre l’excellence de la charité. »

 

Biographie

de Sainte Colette de Corbie.

 

Prières

de Sainte Colette de Corbie.

 

Litanies

de Sainte Colette de Corbie.

 

Neuvaine

à Sainte Colette de Corbie.

 

Les Amis

de Sainte Colette de Corbie.

 

Eau sainte et eau sacrée

de Sainte Colette de Corbie.

 

Vision

de Sainte Colette de Corbie.

 







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6 mars : Sainte Agnès de Bohême (de Prague)

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Princesse et religieuse

 

Sainte Agnès de Bohême naquit en 1205.

 

Elle fut confiée dès l'âge de trois ans à des moniales cisterciennes de Třebnice pour son éducation.

 

Elle repoussa plusieurs fois des demandes en mariage notamment d'Henri III d'Angleterre. Elle finit par se mettre sous la protection du Pape Grégoire IX qui l'autorisa à entrer chez les Clarisses en 1234.

 

Elle érigea une église et fit construire un hôpital dans la capital de Bohême, Prague. Elle y fonda un monastère de Clarisses dans lequel elle prononça ses voeux

pour la Pentecôte 1234.

 

Elle partagea dès lors sa vie entre la prière et le soin des malades et des malheureux jusu'à la fin.

 

Elle mourut au monastère de Prague en mars 1282.

 

Elle fut un témoin des débuts du franciscanisme en dehors de l'Italie. Béatifiée en 1874, elle a été canonisée le 12 novembre 1989 par Saint Jean-Paul II. Elle est la Sainte patronne de la Bohême.

 

Biographie

de Sainte Agnès de Bohême.

 

Prière

par l'intercession de Sainte Agnès de Bohême.

 

Couvent Sainte Agnès

de Prague.

 


















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Mois de Saint Joseph : la douceur de St Joseph: 6ème jour

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Saint Joseph fidèle et prudent serviteur que Dieu a mis à la tête de la Sainte Famille, priez pour nous.

 

Le divin Maître, pour nous faire bien saisir l'absolue nécessité de cette vertu, nous dit dans l'Evangile : "Apprenez de moi que je suis doux et humble de coeur." Il ne sépare pas la douceur de l'humilité, la première ne pouvant exister sans la seconde. L'homme orgueilleux est violent, l'âme vraiment humble est douce.

 

Saint Joseph nous offre le plus parfait modèle de cette vertu. Jamais la moindre contestation, ni la moindre aigreur entre lui et les autres membres de la sainte famille. Plus il devait souffrir, plus grande était sa douceur; aucune épreuve ne pouvait la troubler.

 

Quel exemple pour nous. Au lieu de nous heurter sans cesse à la moindre difficulté, comtemplons la sérénité de la sainte famille de Nazareth et appliquons-nous à être comme elle doux et humbles de coeur.

 


Bienheureux Joseph, vous que l'auguste Trinité a choisi pour être l'époux de la Mère de Dieu, vous êtes bien digne que les Anges et les hommes vous honorent, vous révèrent et vous félicitent tous à l'envi de l'incomparable dignité que seul vous possédez entre tous les habitants du ciel et de la terre.

 

Je suis la plus indigne des créatures; j'ose néamoins mettre aujourd'hui à vos pieds les sentiments affectueux de mon coeur. Obtenz-moi, o chaste Epoux , la grâce d'imiter votre amour pour la pureté; obtenez-moi la force de vaincre toutes les tentations dont vous avez été préservé soit par le privilège de votre élection, soit par la sublimité de vos vertus. Ainsi soit-il.

 

Pieuse maxime :

Accomodez-vous à l'humeur des personnes avec qui vous êtes obligés de traiter.

 

Les quatre mois réunis, abbé Guillaume, Imprimerie Zech et Fils, 1890

 







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L'éternelle vie et la profondeur de l'âme par Fr. Garrigou-Lagrange : 6 mars

 

CINQUIÈME PARTIE

CHAPITRE II - QUELLE EST LA NATURE DE L'ÉTERNELLE BÉATITUDE ?

 

LA BÉATITUDE FORMELLE

 

Cette doctrine trouve un fondement en plusieurs textes de l'Écriture : MATTH., V, 5 : « Bienheureux les coeurs purs, car ils verront Dieu » - JEAN, XVII, 3. « La vie éternelle, c'est qu'ils vous connaissent vous, le seul vrai Dieu et Celui que vous avez envoyé, Jésus-Christ ». - I, JEAN, III, 2 : « Nous lui serons semblables, parce que nous le verrons tel qu'il est ». - I. COR. XII, 12 : « Maintenant nous voyons dans un miroir, d'une manière obscure, mais alors nous verrons face à face ».

 

Cet enseignement de saint Thomas est conforme enfin à ce qu'il établit sur les rapports de l'intelligence et de la volonté ( Ia, q. 82, a. 3.). Selon lui, l'intelligence est supérieure à la volonté qu'elle dirige, car elle a un objet plus absolu et plus universel, l'être comme vrai ; l'objet de la volonté est en effet le bien, qui suppose l'être et le vrai, sans quoi il ne serait pas un vrai bien, mais seulement un bien apparent et illusoire. ( Cf. JANVIER, Conférences de Notre-Dame, Carême de 1903, la béatitude, pp. 122-123. voir aussi Dict. Théol. Cath. art. Gloire de Dieu (A. MICHEL), col. 1396.).

 

Scot et les scotistes partent au contraire de cette position que la volonté est supérieure à l'intelligence, et ils soutiennent que la béatitude essentielle du juste consiste formellement dans l'amour béatifique auquel la vision serait ordonnée, même subordonnée, et ils parlent de l'amour de charité par lequel le bienheureux aime Dieu pour lui-même. Les thomistes répondent : Scot considère la béatitude comme état concret qui comporte plusieurs éléments et qui très certainement s'achève dans l'amour ; mais il s'agit maintenant de déterminer la nature de la béatitude, ce qui la constitue formellement, le principe d'où dérivent ses propriétés. Et de ce point de vue, les thomistes maintiennent à bon droit que l'intelligence est supérieure à la volonté qu'elle dirige, que la béatitude formelle est essentiellement la possession de Dieu, et que cette possession se fait par la vision immédiate comme le disent les textes scripturaires cités.

 

Ils ajoutent : ici-bas il est plus parfait d'aimer Dieu que de le connaître, parce que notre connaissance lui impose la limite de nos idées bornées, tandis que notre amour libre et méritoire s'élève vers lui ; mais au ciel, notre connaissance ne sera plus imparfaite, elle sera purement intuitive, supérieure à toute idée créée, et l'amour béatifique suivra nécessairement la vision (comme une propriété de la béatitude), car il ne sera pas libre, mais au-dessus de la liberté, comme nous le verrons. Benoît XII dans sa Constitution « Benedictus Deus » (Denz. 530), insiste aussi sur la vision dite communément béatifique, parce qu'elle béatifie, et que, sans elle, l'éternelle béatitude n'existe plus.

 

Suarez après avoir examiné la position de saint Thomas et celle de Scot, propose de dire que la béatitude essentielle consiste formellement à la fois dans la vision et dans l'amour.

 

Les thomistes répondent : s'il en était ainsi l'intelligence et la volonté ne seraient pas subordonnées, mais coordonnées, ex aequo, sur le pied d'égalité, comme deux individus très semblables d'une même espèce. Or il n'en est pas ainsi : l'intelligence et la volonté sont deux facultés spécifiquement distinctes et donc inégales ; la volonté est subordonnée à l'intelligence qui la dirige, elle ne se porte sur un vrai bien, qu'à la condition de suivre le jugement droit de l'intelligence conforme au réel. On ne désire que ce que l'on connaît, et l'on ne jouit que de ce que l'on possède ; la jouissance ne constitue pas la possession, mais la suppose. L'intelligence et la volonté ne sont pas également premières (ex aequo) à posséder Dieu ; il y a un ordre établi entre elles. Par la vision l'âme possède Dieu, et par l'amour elle jouit de lui, se repose en lui, et le préfère à elle, comme on préfère l'infini à un pauvre bien fini.

 

Source :

Livres-mystiques.com

 

Saints du :

6 mars 2021

 



















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Mois de Saint Joseph : L'humilité de St Joseph: 5ème jour

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Saint Joseph qui avez été choisi pour être l'époux de la Vierge Marie et le gardien de sa virginité, priez pour nous

 

L'anéantissement de nous-même est une des vertus les plus agréables à Dieu; Saint Joseph le savait; quoique descendant en ligne direct de la race royale de David, il se considère comme bien petit à ses propres yeux.

 

Il n'ignore pas qu'il n'est entre les mains de la Providence que l'instrument des desseins de Dieu, et dans le secret de son coeur, jamais, ni lorsque le vieillard Siméon prophétisait la sublime destinée du divin enfant, ni lorsque au temple de Jérusalem, Jésus émerveillait par sa sagesse les docteurs stupéfaits, jamais une pensée d'orgueil ne traversa l'esprit de l'humble père nourricier.

 

Que de fois ne cherchons-nous pas à nous éléver au-dessus de nos frères, et oublions-nous que les honneurs, l'estime, l'amour des créatures ne sont rien aux yeux de Dieu?

 

O Bienheureux Joseph, obtenez-nous une résignation pleine et entière dans les misères dont cette triste vie est remplie.

 

Faites que par votre intercession nous comprenions mieux que les vrais trésors sont au ciel; que nous supportions avec une entière soumission, avec une véritable joie, les privations qui sont si nombreuses en ce monde et qui nous détachent si efficacement des biens fragiles.

 

Faites, ô Joseph, que tous les jours que nous passerons encore ici-bas soient riches pour l'éternité, et qu'après avoir semé dans les tribulations, nous récoltions dans les joies qui ne finiront jamais. Ainsi soit-il.

 

Pieuse maxime :

Il faut que nous entrions par la porte de l'humilité de Jésus-Christ, si nous voulons que sa divine Majesté nous révèle ses grands secrets.

 

Les quatre mois réunis, abbé Guillaume, Imprimerie Zech et Fils, 1890

 

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5 mars : Saint Gérasime

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Moine

 

Gérasime naquit en Lycie de Cappadoce dans une famille riche il préféra suivre la Parole de Dieu et l'Evangile et s'embarqua pour l'Egypte où les moines affluaient pour embrasser la vie erémitique.

 

En 450, il fit un pèlerinage à Jérusalem et s'installa au bord du Jourdain. On rapporta qu'il avait guéri un lion d'une blessure et que celui-ci revint près de Gérasime chercher sa nourriture jusqu'à sa mort.

 

On l'enterra près de Gérasime qui entreprit de construire un monastère dans le désert de Juda. Il fut un temps conquis par l hérésie d'Eutychès et Dioscore, mais il revint dans le droit chemin et devint un fervent défenseur du concile de Chalcédoine.  

 

Le monastère grec de Saint-Gérasime se trouve sur la route de Jéricho à Deir Hajla, un lieu où la tradition chrétienne rapporte que la Sainte Famille s'y est reposée au moment de la Fuite en Égypte pour échapper au massacre des saints innocents.

 

Le premier monastère de Gérasime du Jourdain s'y trouvait à proximité.

 

Source : wikipédia

 

Biographie

de Saint Gérasime.

 

Les laures

de saint Gérasime. 

 

Saint Gérasime,

un des plus anciens monastères

de Palestine.

 

Prière

par l'intercession de Saint Gérasime.

 

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5 mars : Saint Jean-Joseph de la Croix

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Prêtre

 

Carlo Gaetano Calosirto naquit le 15 août 1654 à Ischia au bourg du Pont. Il alla d'abord chez les Pères Augustins puis à l'âge de quinze ans, il choisit d'entrer chez les Franciscains au couvent Santa Lucia Vergine al Monte de Naples. Il se construisit à l'abri des regards, un ermitage appelé "la Solitude"( qui est encore aujourd'hui un lieu de pélerinage.)

 

Il dirigea le noviciat, puis devint le Supérieur du couvent de Piedimonte et pris part à la construction du couvent du Granatello. Le Père Jean-Joseph, eut à affronter de nombreuses difficultés dues à la scission en deux des Franciscains au XVIIIème siècle.

 

D'autre part, il fit de la direction spirituelle et eut Saint Alphonse de Liguori et saint François de Geronimo comme fils spirituels. Il était doté de nombreux charismes et reçu des prophéties et visions. Il eut aussi de nombreuses extases et avait également le don de bilocation. Le Père Jean-Joseph de la Croix mourut le 5 mars 1734 au couvent Ste Lucie et fut inhumée dans la chapelle du couvent.

 

Il a été béatifié par Pie VI le le 24 mai 1789, et canonisé par Grégoire XVI le 26 mai 1839.

 

Paroles de Saint Jean-Joseph de la Croix :

" Qu'est-ce que cette terre, sinon de la boue, un morceau de poussière, un pur néant. Le paradis, le ciel : Dieu est tout. Ne vous attachez point aux biens de ce monde, fixez vos affections en haut ; pensez à ce bonheur qui durera éternellement, tandis que l'ombre de ce monde s'évanouira."

" Quand il n'y aurait ni Ciel ni enfer, je voudrais néanmoins aimer Dieu toujours."

 

Biographie

de Saint Jean-Joseph de la Croix.

 

Maison natale

de Saint Jean-Joseph de la Croix.

 

Prière

à Saint Jean-Joseph de la Croix.

 

Paroles

de Saint Jean-Joseph de la Croix.

 







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Mois de St Joseph : La Charité de Saint Joseph : 4ème jour

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Jamais un murmure n'est sorti de la bouche de Saint Joseph, même dans les circonstances les plus pénibles.

Lorsqu'il appris le mystère sacré de la maternité de Marie, que Dieu lui avait jusqu'alors laissé ignorer, connaissant l'admirable vertu de son épouse, il est disposé à tout croire plutôt qu'une faute de sa part; et il se contente de prier en silence.

Quand la cruauté d'Hérode le force de fuir en Egypte avec Marie et Jésus, sans aucune ressource humaine, il ne profère pas une plainte à l'égard du persécuteur de son divin Fils.

Que nous sommes loin de ses saintes dispositions. Si souvent nous nous laissons aller à des calomnies, à de fausses accusations, et combien peu sommes-nous disposés à pardonner nos ennemis ?

 

Souvenez-vous, ô très saint Recteur de Jésus, que jamais on a entendu dire qu'aucun de ceux qui ont recours à votre protection, ait été abandonné du Seigneur. Animé d'une entière confiance en votre toute-puissante intercession, je recours à vous, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne devant vous, afin que de concert avec votre Epouse immaculée, vous me réconciliez avec Jésus. Père nourricier du Verbe incarné, ne dédaignez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer. Ainsi soit-il.

 

Pieuse maxime :

Là où il y a l'oraison et la charité, jamais il ne manquera de soin et d'empressement aurpès des malades.

 

Les quatre mois réunis, abbé Guillaume, Imprimerie Zech et Fils, 1890

 







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L'éternelle vie et la profondeur de l'âme par Fr. Garrigou-Lagrange : 5 mars

 

CINQUIÈME PARTIE

 

CHAPITRE II - QUELLE EST LA NATURE DE L'ÉTERNELLE BÉATITUDE ?

 

LA BÉATITUDE DU CÔTÉ DE SON OBJET

 

Nous sommes appelés à voir Dieu comme il se voit, à l'aimer comme il s'aime. Vraiment la profondeur de notre volonté est telle que Dieu seul vu face à face peut la combler et irrésistiblement l'attirer.

 

Cette profondeur que notre volonté possède par sa nature même, est augmentée en quelque sorte par l'espérance infuse et la charité, qui dilatent pour ainsi dire notre coeur, creusent sa capacité d'amour et suscitent en nous des aspirations plus profondes et plus hautes que les aspirations naturelles les plus intimes et les plus élevées.

 

Saint Augustin l'exprime en disant : « Dieu est le but de nos désirs, lui que l'on verra sans fin, que l'on aimera sans se lasser, et que l'on glorifiera toujours sans fatigue ». ( « Ipse (Deus) finis erit desideriorum nostrorum, qui sine fine videbitur, sine fastidio amabitur, sine fatigatione glorificabitur » De Civ. Dei, l. XXII, c. 30, 1. C'est une des plus belles définitions de la béatitude céleste qui ait été donnée ; nous n'en connaissons pas de plus parfaite. Voir surtout Sermo 362,29 : « insatiabiliter satiaberis veritate ».)

 

LA BÉATITUDE FORMELLE

 

Si tel est l'objet de l'éternelle béatitude, qu'est-ce qui la constitue formellement du côté du sujet et de ses facultés ?

 

Tous les théologiens admettent que la béatitude essentielle des justes consiste dans une union vitale avec Dieu par les facultés supérieures, intelligence et volonté, c'est-à-dire dans la vision béatifique et l'amour qui en résulte.

 

Saint Thomas se demande si elle est formellement dans la vision ou dans l'amour ( Ia, IIae, q. 3, a. 4.). Selon lui et ses disciples, la béatitude essentielle consiste formellement dans la possession de Dieu ; or c'est par la vision béatifique que les saints au ciel possèdent Dieu, et l'amour béatifique suit cette possession, car il présuppose la présence de Dieu vu face à face. L'amour en effet se porte soit vers la fin encore absente, lorsqu'il la désire, soit vers la fin déjà présente, lorsqu'il en jouit et se repose en elle ; cette joie suppose déjà la possession de Dieu par la vision immédiate. L'amour vient ainsi soit avant, soit après la possession, il ne la constitue pas. ( Cf. ibid. : « Voluntas fertur in finem et absentera, cura ipsum desiderat et praesentem, cura in ipso requiescens delectatur. Manifestum est autem, quod ipsum desiderium finis non est consecutio finis. Delectatio autem advenit voluatati ex hoc quod finis fit praesens : non autem e convenu ex hoc aliquid fit praesens, quia voluntas delectatur in ipso... Unde Deus fit praesens nobis per actus intellectus (scil. per visionem), et tunc voluntas de)ectata conquiescit in fine jam adepto ».). Au contraire l'intelligence par l'intuition, reçoit l'objet en elle (intussusception) et d'une certaine manière devient l'objet connu, tandis que la volonté reste pour ainsi dire au dehors de cet objet reçu dans l'intelligence intuitive.

 

Ainsi nous ne pouvons jouir d'un paysage que si d'abord nous pouvons le contempler, et nous ne jouissons d'une symphonie de Beethoven que si nous l'entendons. La jouissance suit la connaissance qui nous fait prendre possession de la beauté en laquelle l'âme se complaît.

 

La béatitude essentielle consiste donc formellement dans la vision immédiate et elle a son complément ou sa consommation dans l'amour, qui dérive de la vision de l'infinie bonté. Il en dérive comme les propriétés de l'homme, sa liberté, sa moralité, sa sociabilité, dérivent de sa nature d'être raisonnable.

 

Source :

Li

vres-mystiques.com

 

Saints du :

5 mars 2021

 



















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4 mars : Bienheureuse Louise-Elisabeth de Lamoignon

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Religieuse, Fondatrice des sœurs de la Charité de Saint-Louis

 

Marie-Louise-Élisabeth de Lamoignon naquit à Paris le 3 octobre 1763 dans une famille de la haute noblesse, son père étant Garde des sceaux de France.

 

A l'âge de 30 ans elle se retrouva veuve, son mari exécuté le jpour de Pâques 1794, elle perdit également sa fille la même année. Son frère qui combattait contre la Convention thermidorienne en Bretagne l'année suivante, en 1795 mourut aussi.

 

Mgr de Pancemont avec qui elle correspondait clandestinement devenu en 1802 évêque de Vannes, l'encouragea à fonder en 1803 une congrégation religieuse. Ses deux enfants étant mariés elle accepta. Elle fonda le 25 mai 1803, la Congrégation des Sœurs de la Charité de Saint-Louis ayant vocation à s'occuper des fillettes pauvres et déhéritées. 

 

Mère Saint-Louis mourut le 4 mars 1825, serrant sur son cœur le crucifix qui ne la quittait pas depuis ses jeunes années. Elle fut enterrée à Vannes, dans la chapelle de la communauté.

 

Elle a été déclarée vénérable par le pape Jean-Paul II le 16 janvier 1986 et béatifiée par Mgr Amato pour le pape Benoît XVI le 27 mai 2012.

 

Source : Wikipédia

 

Une de ses paroles à ses filles :

"Si les soins que vous donnez

aux pauvres enfants étaient donnés en esprit d’une foi vive … Si l’esprit de la foi vous animait, ce n’est plus eux que vous verriez, c’est Jésus Christ … Vous diriez : je suis avec J.C., je parle avec J.C., je vis avec J.C. Pour moi, je me glorifie de vivre avec J.C. pauvre et humilié . »

 

Biographie

de la Bienheureuse Louise-Elisabeth de Lamoignon

 

Vie

de la Bienheureuse Louise-Elisabeth de Lamoignon.

 

Lettre de Mgr Centène

à l'occasion de sa béatification à Vannes.

 

Béatification

de Marie-Louise-Elisabeth de Lamoignon.

 

Quelques Pensées et Ecits

de la  Bse Louise-Elisabeth de Lamoignon.

 

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4mars : Bienheureuse Eulalie Placide Viel

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Religieuse, Supérieure des Filles de la Miséricorde

 

Eulalie naquit le  26 septembre 1815  près de Coutances en Normandie.

Elle rencontra sainte Marie-Madeleine Postel, Fondatrice des Sœurs des Écoles chrétiennes. Elle entra dans cette congrégation où elle fut assistante générale à l'âge de 26 ans puis succéda à la sainte fondatrice à l'âge de 31 ans.

Elle connut bien des jalousies de la part de certaines sœurs, jusqu'au jour où elle obtint l'approbation pontificale pour son institut. Malgré une grande timidité, elle sut mener, avec audace et pour eux, une vie de charité au service des pauvres. Elle se sacrifia pleinement  à cette sainte oeuvre jusqu’à sa mort, en 1877.

 

Elle a été béatifiée par Pie XII le 6 mai 1951.

Source : paroisse-saint-aygulf.fr

 

Paroles de la Bx Eulalie Placide Viel :

« Si Jésus dit à un cœur impatient : sois patient, il le sera ; s'il dit à un cœur froid et peu charitable : sois brûlant et charitable, il le sera ; s'il dit à un cœur rempli d'affection pour le monde : sois détaché, aussitôt il sera changé. Qu'il est grand et puissant, celui qui opère tant de merveilles... »

 

« J'aimerais une maison remplie d'enfants et dans laquelle le Bon Dieu serait bien servi »

 

À propos de ses quêtes : « J'allais sans crainte ayant la foi la plus entière dans les paroles de ma Supérieure et persuadée que j'accomplissais l'œuvre de Dieu

»

Source : Wikipédia

 

Biographie

de la Bienheureuse Eulalie Placide Viel.

 

Site de

Mère Marie Madeleine Postel

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L'éternelle vie et la profondeur de l'âme par Fr. Garrigou-Lagrange : 4 mars

 

CINQUIÈME PARTIE

 

CHAPITRE II - QUELLE EST LA NATURE DE L'ÉTERNELLE BÉATITUDE ?

 

Il faut la considérer d'abord du côté de l'objet capable de nous rendre pleinement heureux, et ensuite du côté du sujet et de ses facultés. ( Cf. Dict. Théol. Cath., art. Béatitude (A. GARDEIL).)

 

LA BÉATITUDE DU CÔTÉ DE SON OBJET

 

Saint Thomas définit l'objet de la béatitude: « le bien parfait qui donne le repos et satisfait pleinement le désir de l'être raisonnable ». ( « Bonum perfectum totaliter quietans et satians appetitum » Ia, IIae, q. 2, a. 8.).

 

Et il ajoute : « seul le bien incréé et infini peut satisfaire pleinement le désir d'une créature qui, par l'intelligence, conçoit le bien universel ».

 

Tandis que le vrai est formellement dans l'esprit qui juge en conformité avec les choses, le bien, objet de la volonté, est dans les choses bonnes ; le désir naturel ou connaturel de la volonté se porte donc, non pas vers l'idée abstraite du bien, mais vers le bien réel, et il ne peut trouver la vraie béatitude en aucun bien fini et limité, mais seulement dans le Souverain Bien, qui est le bien universel par son être même ou sa Perfection, et la source de tous les autres. ( Solus Deus est bonum universale, non in praedicando, sed in essendo et in causando.).

 

Il est impossible que l'homme trouve le vrai bonheur qu'il désire naturellement, en aucun bien limité (plaisirs, richesses, honneur, gloire, pouvoir, connaissance de sciences, etc.), car notre intelligence, constatant aussitôt la limite, conçoit un bien supérieur et nous porte à le désirer. Il faut le redire : notre volonté, éclairée par l'intelligence, est d'une profondeur sans mesure, que Dieu seul peut combler.

 

C'est ce qui faisait dire à saint Augustin ( Conf., l. V, c. IV.) : « Malheureux celui qui connaît toutes ces choses et qui ne vous connaît pas, mon Dieu ; bienheureux celui qui vous connaît, quoiqu'il les ignore. Et quant à celui qui vous connaît et connaît aussi ces choses, il n'est pas plus heureux pour les connaître, mais c'est la seule connaissance qu'il a de vous qui le rend heureux, pourvu qu'en vous connaissant comme Dieu, il vous glorifie aussi comme Dieu, qu'il vous rende grâces de vos dons et ne se perde pas dans la vanité de ses pensées ».

 

On distingue la béatitude naturelle et la béatitude surnaturelle.

 

La béatitude naturelle consiste dans la connaissance et l'amour de Dieu, auxquels on parviendrait par les seules facultés naturelles.

 

Et si l'homme avait été créé dans un état purement naturel, il aurait, par sa fidélité au devoir, mérité cette béatitude : une connaissance naturelle de Dieu par le reflet de ses perfections dans les créatures, connaissance sans mélange d'erreur, et un amour raisonnable de Dieu, auteur de la nature, de Dieu créateur, amour fait de respect, de soumission, de fidélité, de la reconnaissance, non pas du fils, mais du bon serviteur à l'égard du meilleur des Maîtres.

 

La béatitude surnaturelle, celle dont nous parlons, dépasse sans mesure les forces naturelles et les exigences de toute nature créée, même des natures angéliques les plus hautes et de celles que Dieu pourrait encore créer. Elle consiste dans une participation de la béatitude même de Dieu, de celle dont Il jouit en se voyant et en s'aimant lui-même de toute éternité. Ainsi est-il dit dans la parabole des talents, au bon serviteur : « intra in gaudium Domini tui, entre dans la béatitude même de ton maître ». MATTH., XXV, 21, prends part à ma béatitude même.

 

Source :

Livres-mystiques.com

 

Saints du :

4 mars 2021

 



















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Lorsque la confession recule, l’activité démoniaque augmente

 

La laïcité et le consumérisme ont dépassé la religiosité mais aussi, les scandales dans l’Église ont montré une fois de plus que lorsque le diable pousse un ecclésiastique à des abus, il y a toujours plus d’une victime. Il y a la victime physique et il y a l’Église, dont les enseignements sont rejetés en fonction du comportement des hommes pécheurs. Même dans la mort : les obsèques civiles ont considérablement augmenté dans la culture post-catholique. (...)

 

Le diable est à la fois caché, d’un côté, et influent sur les gens dont il harcèle même certains.(...)

 

Nous avons besoin d’une conscience personnelle du péché parce que le péché est le plus grand mal, a-t-il expliqué. « Le péché est un bien plus grand mal que le diable », selon Mgr Esseff. « Le diable est extérieur à nous-même.

 

Même en cas de possession, il ne peut posséder l’âme. » Selon lui, l’œuvre de Satan, comme nous l’avons dit dans le Notre Père, est la tentation. « Même si nous avons été rachetés par notre union au Christ, le péché nous prive du plus grand don que nous avons, la grâce. Nous avons la capacité de vivre comme Jésus, qui nous a dit : “Ce que j’ai fait, tu le feras et même plus encore”. » (...)

Lire

 







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3 mars : Vénérable Balthasar Pardal Vidal

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Prêtre

 

Balthasar Pardal Vidal naquit 17 Août 1886 et fut ordonné prêtre en 1910.

 

Il fonda en 1923 la Grande Oeuvre d'Atocha, qui fut approuvé comme Intitut laïc "Les Filles de la Nativité de Marie" en 1951 .

 

Quatre années plus tard, en 1955, l'Institut essème au Vénézuela. 

 

Le Père Balthasar mourut le 3 mars 1963.

 

Le 14 décembre 1996 fut introduite la cause de béatification et le 10 mai 2012 le pape Benoît XVI le reconnut Vénérable.

 

Parole du vénérable Père Balthasar :

Quand le Seigneur m’inspira cette Œuvre au milieu des innombrables besoins du voisinage, je n’avais rien, et personne d’autre que Lui ne pouvait me faire confiance pour mener à bien cette entreprise.

La confiance en Dieu est la meilleure sagesse et toute notre puissance.

 

Biographie

du Vénérable Balthasar Pardal Vidal.

 

Prière

du Vénérable Balthasar Pardal Vidal.

 

Pensées

du Vénérable Balthasar Pardal Vidal.

 





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3 mars : Sainte Cunégonde du Luxembourg

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Religieuse

 

Sainte Cunégonde, naquit vers 975 à Wettenberg.

 

En 1025, un an après la mort de son époux, elle se retira dans le monastère de bénédictines qu'elle avait fondée à Kaufungen en Allemagne (Hesse).

 

Elle mourut en 1040, et fut inhumée dans la cathédrale de Bamberg au côté de son époux, Henri II.

 

Selon une légende tardive, sans doute inspirée par les problèmes de stérilité du couple, elle n'aurait jamais consommé son mariage et se serait soumise avec succès au jugement de Dieu consistant à marcher les pieds nus sur douze socs de charrue chauffés à blanc, pour se laver de soupçons d'infidélité.

 

Depuis, elle est invoquée par les personnes qui souhaitent préserver leur chasteté. Elle a été canonisée le 29 mars 1200 par le pape Innocent III.

 

Elle est, avec saint Willibrord et la Sainte Vierge Marie, Patronne du Luxembourg.  Elle est aussi une des Saints Patronnes des enfants et des femmes enceintes.

 

Source : Wikipedia

 

Paroles de Sainte Cunégonde :

“Plus ce feu est terrible, plus mon innocence éclatera, Seigneur mon Dieu, protégez Votre humble servante "

 

Biographie

de Sainte Cunégonde du Luxembourg.

 

Prière

de Sainte Cunégonde du Luxembourg.

 

Litanies des saints

pour la prière en famille

 







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Mois de Saint Joseph : L'espérance de St Joseph: 3ème jour

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Non seulement Joseph vécut toujours avec la ferme espérance qu'il jouirait un jour de la pleine possession de Dieu, mais encore dans les circonstances pénibles de sa vie, il ne se laissa jamais aller au découragement, ni à la tristesse, qui auraient pu envahir son âme au milieu des dangers et des épreuves qu'il rencontra; toujours une profonde paix intérieure dilatait son coeur.

 

Malgré nos défaillances et les obstacles qui nous entourent, ne cessons de lever les regards au ciel et espérons d'arriver avec l'aide de Dieu au bonheur éternel qui doit être le but de tous nos efforts.

 

Je vous supplie, ô bienheureux Joseph, par l'affection que vous avez eu pour votre divin Fils, soyez mon père et mon soutien.

 

Prenez soin de mon âme, dirigez-la dans le chemin de la vertu et guidez-la à travers mille obstacles de cette vie pour qu'elle puisse un jour vous rejoindre dans l'autre.

 

Ainsi soit-il.

 

Pieuse maxime :

Quiconque fait ce qui lui est commandé par obéissance, peut mériter davantage que s'il se laissait ravir en extase.

 

Les quatre mois réunis, abbé Guillaume, Imprimerie Zech et Fils, 1890

 







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L'éternelle vie et la profondeur de l'âme par Fr. Garrigou-Lagrange : 3 mars

 

CINQUIÈME PARTIE

CHAPITRE PREMIER - L'EXISTENCE DU CIEL OU DE LA BÉATITUDE CÉLESTE

 

RAISONS DE CONVENANCE DE LA POSSIBILITÉ ET DE L'EXISTENCE DE LA VISION BÉATIFIQUE

 

Ces paroles de Platon sont confirmées à leur tour par les aspirations de l'âme humaine qui se retrouvent, quoique souvent altérées, en bien des religions.

 

Cet argument de convenance en faveur de la possibilité et de l'existence de la vision béatifique peut se proposer indépendamment de la révélation divine et sans supposer que nous avons été appelés à la vie de la grâce ; bien plus, cet argument montre lui-même la convenance de notre élévation à cette vie surnaturelle.

 

Mais en supposant cette élévation, nous pouvons dire aussi : il y a en nous un désir connaturel de voir Dieu, qui procède de la grâce (seconde nature), de l'espérance infuse et de la charité. La grâce en effet est le germe de la gloire et ce germe tend par lui-même vers son épanouissement dernier. Ce n'est plus seulement alors un désir conditionnel et inefficace, mais un désir qui doit aboutir, si non chez chacun des justes, car plusieurs peuvent défaillir et ne pas continuer à répondre à l'appel divin, du moins chez un bon nombre d'entre eux qui seront fidèles.

 

Cette raison est d'autant plus forte que Jésus dit à plusieurs reprises en l'Évangile de saint Jean « Celui qui croit en moi (d'une foi vive, unie à la charité) a la vie éternelle » (I. JOAN., III, 36 ; V, 24 ; VI, 40, 47). Il a déjà la vie éternelle commencée, car la foi infuse tend à la vision que nous espérons ; de plus la grâce sanctifiante et la charité, qui sont dans le juste, de soi, doivent durer éternellement, et de fait dureraient toujours si le vase fragile, dans lequel elles sont reçues, ne venait lui-même à se briser, si la volonté ne se détournait pas de Dieu par le péché mortel et quelquefois pour toujours.

 

Quoi qu'il en soit de ces chutes, la vie de la grâce ici-bas est la même en son fond que la vie du ciel, comme le germe contenu dans le gland est de même nature que le chêne pleinement développé qui sortira de lui. C'est la même vie en son fond, car lorsque la foi aura fait place à la vision, et l'espérance à la possession de Dieu, la grâce sanctifiante et la charité, qui dès maintenant sont dans le juste, dureront éternellement. « Caritas nunquam excidit », I. COR., XIII, 8.

 

Ce désir connaturel et surnaturel, procédant de la grâce, seconde nature, est constamment renouvelé en nous par la parole du Sauveur: « Demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez ». C'est ce désir que saint Augustin exprime en disant : « Fecisti nos, Domine, ad te, et irrequietum est cor nostrum, donec requiescat in te » ( Confess., l. I, c. 1). Notre cœur reste sans repos, Seigneur, jusqu'à ce qu'il se repose en toi.

 

Voilà ce que la Révélation fait dire au croyant, ce qui confirme grandement l'argument de convenance que nous avons développé un peu plus haut du seul point de vue rationnel. On s'explique dès lors avec quelle fermeté l'Église (Denz. 530) a répondu à ceux qui considéraient comme impossible la vision immédiate de Dieu et qui disaient que les bienheureux ne peuvent voir que le rayonnement créé de la divine essence, comme les oiseaux de nuit sont incapables de supporter la splendeur du soleil.

 

Certes cela est vrai de toute intelligence créée et créable laissée à ses seules forces naturelles, mais ce n'est pas vrai de l'intelligence créée surnaturalisée par la grâce consommée et la lumière de gloire qui sont une participation de la nature ou de la vie intime de Dieu.

 

Source :

Li

vres-mystiques.com

 

Saints du :

3 mars 2021

 



















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2 mars : Bienheureux  Charles le Bon

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Comte de Flandre et Martyr

 

Charles Ier de Flandre, dit Charles le Bon, naquit vers 1083 à Odense au Danemark. Son Père Knut IV de Danemark fut assassiné en 1086.

Sa mère Adèle se réfugia en Flandre avec son fils Charles à la cour de de Robert Ier et de l'oncle Robert II.

Charles partit en croisade en 1096.  En 1118, il épousa l'héritière du comte d'Amiens, Marguerite de Clermont-Beauvaisis.

Il fit la paix civile et sociale à l'intérieur du comté, et s'intervint souvent dans les querelles diverses entre les abbayes et les bourgeois.

Charles fut assassiné dans l’église Saint-Donatien de Bruges pendant la messe du Mercredi des Cendres par Christian van Christelles, un des marchands qui avait eu maille à partir à plusieurs reprises à la justice du comté. Il a été béatifié en 1883 par Léon XIII, sous le vocable de Charles le Bon.

 

Une parole du  Bienheureux Charles le Bon :

Votre devoir est de prier Dieu, comme le mien est de vous protéger !

 

Biographie

du Bienheureux Charles le Bon.

 

Courte prière

du Bienheureux Charles le Bon.

 

Vie de Charles-le-Bon

, comte de Flandre

 



















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Mois de St Joseph : St Joseph glorieux héritier de la Foi 2ème jour

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La Foi de Saint Joseph

 

La foi de Joseph se manifeste dans tous les actes connus de sa vie, depuis son union avec Marie jusqu'au moment de sa mort. Dans l'humble étable de Bethléem, il se prosterne devant l'enfant qui vient de naître, comme devant le Sauveur des hommes. Sans aucune ressource humaine, il part avec Marie et Jésus pour l'Egypte, parce qu'il croit que la Providence pourvoiera à tous les bsoins du voyage. Combien peu nous imitons le premier tribut que Joseph paya au Rédempteur du genre humain. Jésus est dans le tabernacle pour écouter nos prières et nous ne songeons même pas à lui demander les secours dont nous avons besoin.

 

Me voici en votre sainte présence, ô bon et bien-aimé Père, vous que j'honore comme le chaste époux de la Mère de Dieu, le Père nourricier de Jésus, le fidèle dépositaire des trésors de la Sainte Trinité, je viens vous féliciter du bonheur que vous avez eu de porter Jésus dans vos bras. Pénétré de respect et d'amour à la vue de vos grandeurs, je vous offre mon coeur et vous supplie d'en être le maître et le directeur et de daigner me regarder  comme votre enfant; je vous aime comme un bon père. Obtenez-moi une vraie conversion et toutes les grâces dont j'ai besoin pour remplir les desseins de Dieu sur moi et arriver ainsi à l'éternelle béatitude. Ainsi soit-il.

 

Pieuse maxime :

Plus une âme reçoit de grâce de Dieu, plus elle lui en est redevable. Elle demeure obligée de lui rester fidèle et de lui rendre service.

 

Les quatre mois réunis, abbé Guillaume, Imprimerie Zech et Fils, 1890

 







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2 mars : Sainte Angèle de la Croix

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Religieuse

 

María de los Angeles Guerrero Gonzales naquit à Séville le 30 janvier 1846 dans une famille catholique. Ses parents travaillaient au service des religieux trinitaires d'un couvent de Séville. A douze ans, elle travailla comme ouvrière dans une usine de chaussures pour subvenir aux besoins de la famille. À ses seize ans, elle rencontra l'abbé José Torres Padilla, prêtre Jésuite qui devint son directeur spirituel qui l'orienta vers la vie monastique. 

 

Elle essuya d'abord un refus chez les Carmélites, puis elle entra chez les  Sœurs de Saint Vincent de Paul et travailla comme sœur infirmière auprès des malades à l'Hôpital de las Cinco Llagas de Séville.

 

Elle dut abandonner la vie religieuse suite à des problèmes de santé. Mais c'est alors que curieusement, sa santé se rétablit. A vingt-cinq ans, en 1871, elle vécut une expérience mystique qui bouleversa toute sa vie.

 

En 1875, elle fonda la Congrégation des Sœurs de la Compagnie de la Croix, des soeurs au service de la charité de proximité auprès des sans-domicile, des analphabètes, des orphelins, des miséreux.

 

Mère Angela de la Cruz mourut le 2 mars 1932, âgée de 86 ans en odeur de sainteté. Les statuts de son ordre avaientt été reconnus par le pape Léon XIII en 1894.  Ele a été béatifée le 5 novembre 1982 et canonisée le 4 mai 2003 par le pape Saint Jean-Paul II.

 

Biographie

de Sainte Angèle de la Croix.

 

Neuvaine

à Sainte Angèle de la Croix.

 

Paroles

de Sainte Angèle de la Croix.

                                                                                          

                                                                                                                                  

                                            

 

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L'éternelle vie et la profondeur de l'âme par Fr. Garrigou-Lagrange : 2 mars

 

CINQUIÈME PARTIE

CHAPITRE PREMIER - L'EXISTENCE DU CIEL OU DE LA BÉATITUDE CÉLESTE

 

RAISONS DE CONVENANCE DE LA POSSIBILITÉ ET DE L'EXISTENCE DE LA VISION BÉATIFIQUE

 

Cette raison de convenance est celle qu'expose saint Thomas, Ia, q. 12, a. 1 : « Il y a dans l'homme un désir naturel de connaître la cause, lorsqu'il voit l'effet, de là naît l'étonnement tant que la cause n'est pas connue. Si donc l'intelligence humaine ne peut arriver à connaître la cause première de toutes choses, ce désir naturel demeurera vain ».

 

Saint Thomas dit plus explicitement Ia, IIae, q. 3, a. 8 : « L'objet de l'intelligence est l'essence ou nature des choses, et cette faculté s'approche d'autant plus de sa perfection qu'elle connaît mieux l'essence des choses. Aussi lorsque nous connaissons un effet, il y a en nous un désir naturel de connaître l'essence ou nature de sa cause... Si donc nous ne pouvons arriver à connaître l'essence de la Cause première, mais seulement son existence, ce désir naturel ne sera pas complètement satisfait et l'homme ne sera pas parfaitement heureux ». Cf. C. Gentes, l.III, c. 50.

 

On a beaucoup écrit sur cet argument ; nous l'avons longuement examiné ailleurs : De Revelatione 2a, éd. 1925, t. I, PP. 384-403. Nous ne disons ici que l'essentiel.

 

Ce désir naturel ne saurait être un désir efficace ou d'exigence, car la vision béatifique est un don gratuit, comme l'Église l'a affirmé contre Baius. (Dent., 1021). Mais c'est un désir conditionnel et inefficace : s'il plaît à Dieu de nous accorder ce don gratuit ; ainsi le cultivateur désire la pluie, si la Providence veut bien l'accorder. Ce désir fonde un sérieux argument de convenance en faveur de l'existence de la vision béatifique ; mais il ne prouve pas positivement et apodictiquement, même la simple possibilité de celle-ci, car cette vision est essentiellement surnaturelle comme la grâce et la lumière de gloire qu'elle suppose et exige ; et démontrer sa possibilité ce serait prouver apodictiquement la possibilité de la grâce et de la lumière de gloire qui dépassent la sphère du démontrable. Du moins cet argument montre que nul ne peut établir l'impossibilité de la vision béatifique, il permet de réfuter les raisons contraires, et c'est beaucoup.

 

On s'explique mieux la chose en remarquant que déjà le philosophe par la seule raison peut prouver avec certitude l'existence de Dieu et de ses principaux attributs. Mais il reste une grande obscurité sur la conciliation intime de ces attributs, en particulier sur la conciliation de l'immutabilité absolue et de la souveraine liberté, sur celle de l'infinie justice et de l'infinie

Miséricorde

, sur celle de la toute puissante bonté et de la permission divine des plus grands maux d'ordre physique et d'ordre moral.

 

D'où le désir naturel, conditionnel et inefficace, de voir l'essence même de la Cause première, car seule cette vision immédiate montrerait l'intime conciliation de ces attributs divins dont l'essence de Dieu est le principe, et qui sont contenues formellement dans son éminence.

 

Ce désir naturel de voir Dieu a été admirablement exprimé par Platon dans le Banquet, c. 29 (211, c.), lorsqu'il dit qu'il faut s'élever de l'amour du beau sensible, à l'amour de la beauté intellectuelle et morale, et à l'amour de la Beauté suprême, éternellement subsistante en elle-même. Il conclut : « Que penser d'un mortel à qui il serait donné de contempler la beauté pure, simple, sans mélange, non revêtue de chairs et de couleurs humaines et de toutes les autres vanités périssables, mais la Beauté divine elle-même ?... Ne crois-tu pas que cet homme, étant le seul qui perçoive le beau par la faculté à laquelle le beau est perceptible, pourra seul engendrer, non pas des images de vertu, mais des vertus véritables, puisque c'est à la vérité qu'il s'attache ? Or, c'est à celui qui enfante et nourrit la véritable vertu qu'il appartient d'être chéri de Dieu ; et si quelque homme doit être immortel, c'est celui-là surtout ».

 

Source :

Li

vres-mystiques.com

 

Saints du :

2 mars 2021

 



















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Saint Michel
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Informations Saint Michel Prince des Anges

 

2006-2021

 

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1er mars : Saint Jonathan

:

 

Fils de Saül et ami de David (Ancien Testament)

Premier Livre de Samuel Chapitre 23, 15 à 22

 

15 David sut que Saül s'était mis en campagne pour lui ôter la vie: David se tenait au désert de Ziph, dans la forêt;

16 et Jonathas, fils de Saül, se leva et alla vers David dans la forêt. Il fortifia sa main en Dieu et lui dit:

17 «Ne crains rien, car la main de Saül, mon père, ne t'atteindra pas. Toi, tu régneras sur Israël, et moi je serai le second après toi; Saül, mon père, le sait bien aussi.»

18 Ils firent tous deux alliance devant Yahweh; et David resta dans la forêt, et Jonathas retourna chez lui.

19 Les Ziphiens montèrent vers Saül à Gabaa, et dirent: «David est caché parmi nous dans des lieux forts, dans la forêt, sur la colline de Hachila, qui est au midi de la lande.

20 Descends donc, ô roi, comme toute ton âme le désire; c'est à nous de le livrer entre les mains du roi.»

21 Saül dit: «Soyez bénis de Yahweh, de ce que vous avez eu pitié de moi!

22 Allez, je vous prie, assurez-vous encore, sachez et voyez en quel lieu il porte ses pas et qui l'a vu là; car il est, m'a-t-on dit, fort rusé.

23 Voyez et sachez toutes les retraites où il se cache; puis revenez vers moi avec des renseignements certains, et j'irai avec vous. S'il est dans le pays, je le chercherai parmi tous les milliers de Juda.» (...)

Lire

Source :

Crampon

 

Biographie

de Saint Jonathan

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1er mars : Saint Aubin d'Angers

:

 

Evêque

 

Aubin naquit vers 468-469, dans une famille de la noblesse du diocèse de Vannes. Il entra dans les Odres au monastère de Tincillac puis fut ordonné prêtre en 504.

 

Il participa au Concile d'Angers en 540.

 

Doté d'un charisme de délivrance, il délia des possédés en nombre, et ressuscita même un jeune homme nommé Malabothe. Il délivra aussi une femme de prison dénommée Ethérie en soufflant sur le gardien qui le repoussait pour qu'il n'entra pas dans la prison. Celui-ci tomba raide mort.

 

Saint Aubin mourut le 1er mars 550. Il est le Saint Patron des villes d''Angers, de Guérande, et de nombreux villages en France qui portent son nom.

 

On l'invoque contre les personnes atteintes de coqueuche et de toux sévères.

 

Biographie

de Saint Aubin d'Angers.

 

Prière

à Saint Aubin d'Angers.

 

Litanies

des Saints de France.

 

Une crise de l’écrit ?

Observations sur des actes de Saint-Aubin d’Angers

 



















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Mars, le mois de Saint Joseph

:

 

Un acte de consécration à Saint Joseph

 

Saint Joseph du Bessillon

 

La neuvaine préparatoire

à la fête de Saint Joseph du Mont-Royal :

"Avec Saint Joseph, force et tendresse du Père" du 10 au 19 mars 2021

 

Les Litanies des vertus

de Saint Joseph

 


Vos intentions de prières à Saint Joseph

      

   
                                                 
 

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Mois de Saint Joseph : Fils de David, priez pour nous : 1er jour

:

 

Le Seigneur a non seulement établi les saints pour être nos protecteurs auprès de lui, mais aussi pour nous sevir de modèle.

Entre tous les ssrviteurs de Dieu, offerts à notre imitation, il n'y en a pas, dont la vie présente plus d'analogie avec la position de la plupart d'entre nous, que celle de Saint Joseph. Vivant humblement du travail de ses mains, il n'a d'autre ambition que celle d'arriver à l'éternel bonheur.

 

Fidèle observateur de la loi ancienne, il nous offre le modèle le plus parfait de toutes les vertus. Pendant ce mois qui lui est consacré, ne nous contentons pas de chanter ses louanges, mais efforçons-nous d'imiter ses enseignements et ses exemples. C'est en modelant notre vie sur la sienne que nous obtiendrons sa protection, et que nous mériterons d'être comptés au nombre de ses enfants.

 

Je vous salue, Saint Joseph, plein de grâces, le Seigneur et Marie sont avec vous; vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus  le fruit de votre chaste épouse est béni. Saint Joseph, Père nourricier de Jésus et époux de la Bienheureuse Vierge Marie, priez pour nous, maintenant et à l'heure de notre mort, vous qui avez eu le bonheur de mourir entre les bras de Jésus et Marie. Ainsi soit-il.

 

Pieuse maxime :

Si nous aimons la croix de Jésus-Christ, elle nous sera facile et aisée à porter.

Les quatre mois réunis, abbé Guillaume, Imprimerie Zech et Fils, 1890

 







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L'éternelle vie et la profondeur de l'âme par Fr. Garrigou-Lagrange : 1er mars

 

CINQUIÈME PARTIE

CHAPITRE PREMIER - L'EXISTENCE DU CIEL OU DE LA BÉATITUDE CÉLESTE

 

TÉMOIGNAGE DE LA TRADITION

 

En Afrique, saint Cyprien écrit : « Quelle gloire et quelle joie d'être admis à voir Dieu, d'être honoré avec le Christ Notre Seigneur ; ce sera la joie du salut et de la lumière éternelle, avec les justes et tous les amis de Dieu dans ce royaume où l'immortalité est assurée... Lorsque la lumière de Dieu brillera sur nous, nous serons heureux d'un bonheur inconcevable, et participerons pour toujours au règne du Christ » ( Epist. LVI, ad Thibaritanos, 10 (JOURNEL, 579).).

 

Saint Augustin redit souvent et avec le relief le plus saisissant que tous les saints au Ciel, comme les anges, jouissent de la vue de Dieu avec le Christ». ( De Civ. Dei, l.XX, c. 9, n. - Enarr. in Ps. XXX, serm. III, 8 ; Epist. 112.)

 

RAISONS DE CONVENANCE DE LA POSSIBILITÉ ET DE L'EXISTENCE DE LA VISION BÉATIFIQUE

 

Au moyen âge, au XIIe siècle des hérétiques comme Amaury de Bène soutinrent que notre intelligence et l'intelligence angélique, même aidées d'une lumière surnaturelle, ne peuvent voir Dieu immédiatement, mais seulement le rayonnement créé de l'essence divine, comme l'oeil de l'oiseau de nuit est trop faible pour voir le soleil. - D'autres, au contraire, comme les Béguards, disaient que la vision béatifique est due à notre nature et n'exige pas une lumière surnaturelle (Denz., 475). - Selon l'Église, la vérité est comme un sommet qui s'élève au milieu et au-dessus de ces positions contraires l'une à l'autre ; en d'autres termes, la vision béatifique est une vue immédiate de Dieu, mais elle est essentiellement surnaturelle (Denz., 530. 475).

 

Que s'ensuit-il pour la question qui nous occupe ?

 

La raison par ses seules forces ne peut démontrer l'existence de la vision béatifique, car celle-ci est un don gratuit, qui dépend du libre arbitre de Dieu, et qui n'est point dû à notre nature ni à celle des anges, comme l'a nettement affirmé l'Église contre Baius (Denz. 1001-1004, 1021-1024). L'objet de la vision béatifique n'est autre en effet que l'objet même de la connaissance incréée de Dieu, il dépasse donc l'objet naturel de toute intelligence créée et créable, qui est immensément inférieure à Dieu.

 

La raison par ses seules forces, selon la plupart des théologiens et surtout des thomistes, ne peut pas non plus prouver positivement et apodictiquement la possibilité de la vision béatifique, car celle-ci est, non seulement gratuite comme l'est déjà le miracle, mais essentiellement surnaturelle, comme la grâce qu'elle suppose. Ainsi que les mystères de la T. S. Trinité, de l'Incarnation, de la Rédemption, elle dépasse la sphère du démontrable. Tandis que le miracle naturellement connaissable n'est surnaturel que par le mode de sa production (par exemple la résurrection rend surnaturellement au cadavre la vie naturelle), la vision béatifique, comme la grâce et la lumière de gloire qu'elle exige, est surnaturelle par son essence même ; elle dépasse donc la portée de nos démonstrations comme les mystères proprement dits (cf. Conc. Vat., Denz., 1816). Nous avons longuement établi ailleurs ce point de doctrine. Cf. De Deo uno, 1938, p. 264-269.

 

Cependant les plus grands théologiens, en particulier saint Thomas ont donné des raisons de convenance de la possibilité et de l'existence de la vision béatifique, surtout une raison fort profonde, qui constitue une très sérieuse probabilité et qui peut être toujours scrutée davantage, sans pourtant jamais arriver à fournir une démonstration rigoureuse; ainsi on peut toujours multiplier les côtés du polygone inscrit dans la circonférence, sans qu'il s'identifie jamais avec celle-ci.

 

Source :

Livres-mystiques.com

 

Saints du :

1er mars 2021

 



















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